Test de Yomawari : Lost in the dark – Du mignon dans l’horreur
La saga Yomawari revient dans un troisième épisode juste à temps pour fêter Halloween. En effet, malgré ses airs tout mignon avec ses personnages Chibis, l’équipe de Nippon Ichi Software propose avec Yomawari un jeu d’horreur qui n’hésitera pas à vous faire sursauter et stresser. Ne vous fiez donc pas aux apparences et préparez-vous à vivre une nuit terrifiante uniquement armé d’une lampe torche.
Genre : Survival Horror |
Développeurs : Nippon Ichi Software |
Editeur : NIS America |
Date de sortie : 28/10/2022 |
Classification : PEGI 12+
A la recherche de souvenirs dans les ruelles sombres
Après un premier épisode, Yomawari Night Alone en 2016 sur Playstation Vita, puis un second opus, Yomawari Midnight Shadow en 2017, une compilation avait vu le jour sur Nintendo Switch en 2018 : Yomawari : The Long Night Collection.
Acclamé par les joueurs pour son originalité qui marie le côté mignon et coloré avec l’obscurité et l’horreur, Nippon Ichi Software réitère l’aventure avec ce troisième jeu nommé Lost in the dark.
Le jeu vous plonge en plein tourment pour la jeune Yuzu. D’abord caché dans les toilettes de son école, elle va devoir se rendre en cours sous les moqueries de ses camarades. Victime de harcèlement, la jeune fille se réfugie sur le toit de l’école.
Yuzu se réveille après au plein milieu de la forêt, la nuit tombée. Après quelques longues minutes de marche, avec une unique lampe torche trouvée, elle tombe sur une jeune fille qui semble la connaître. Malheureusement Yuzu n’a plus de souvenirs sur ce qui s’est passé et elle apprend qu’elle est maudite. Le seul moyen pour elle de lever la malédiction, c’est de retrouver ses souvenirs. Elle a jusqu’au levé du soleil pour les retrouver à travers les rues sombre de la ville, mais ses rues sont hantés par les Yokaïs, des créatures surnaturelles.
Yuzu n’a plus de souvenirs sur ce qui s’est passé et elle apprend qu’elle est maudite.
Une enfant face aux esprits
L’un des ajouts de ce titre, est la possibilité de personnaliser son personnage. Nommée Yuzu par défaut, vous pouvez l’appeler comme vous voulez. En plus de cela, bien qu’assez sommaire, vous aurez le choix dans la coupe de cheveux, la couleur, la tenue et la couleur du sac à dos de la jeune fille. Toujours dans les traits si mignons qu’est le chibi.
Mais la mignonnerie s’arrête là. En effet, dès le lancement du jeu, on vous conseille de porter le casque sur les oreilles et d’y régler les différents sons pour une meilleure immersion. On vous prévient aussi que votre santé mentale peut être perturbée par ce jeu et qu’ils ne sont pas responsable des choses que vous pourriez voir en dehors de votre écran. Le ton est donné !
Et vous vous rendrez bien vite compte que cette prévention n’était pas pour rien. Le jeu est truffé de jump scare bien placé, souvent masqué par l’apparence chibi de l’environnement et de votre personnage si naïve.
Armé uniquement de votre lampe torche, vous allez devoir arpenter les rues de la ville à la recherche de vos souvenirs. Yuzu est une petite fille fragile et ne sait donc pas se battre. Votre seule arme est la lampe torche qui vous permet seulement d’apercevoir les esprits qui errent en ville. L’autre grand facteur de prévention de ses Yokaïs, ce sont les battements de coeur de Yuzu. Vous les sentirez dans votre casque et aux vibrations de la manette, plus au moins puissant selon la distance qui vous sépare de la créature. Cela a pour effet d’amplifier le sentiment d’oppression du jeu et ça marche. La nouveauté du titre, c’est que le personnage peut se cacher les yeux pour se protéger des esprits. L’écran deviendra noir autour de Yuzu et les Yokaïs seront représentés par un nuage de fumée rouge qui virevolte. Vous pourrez alors les passer doucement, mais sans avoir de contact, que ça soit visuel ou physique, ou c’est la mort assurée !
La nouveauté du titre, c’est que le personnage peut se cacher les yeux pour se protéger des esprits.
Die and Retry et exploration
Autant vous prévenir, vous allez beaucoup mourir durant Yomawari Lost in the dark. Les esprits n’auront pas de pitié, même face à cette petite chibi toute mimi. Et ça sera brutal, des traînées de sang qui gicleront sur l’écran sans crier gare. Bien que vous pourrez vous cachez les yeux pour protéger des regards mortels, il faudra tout de même réussir à les passer sans heurts. Et ce n’est pas toujours facile. Il faudra apprendre leur pattern pour mieux les contourner. Et le pire sera face aux boss. Vous n’aurez aucune arme pour vous défendre, seule la fuite et se cacher reste la solution à votre survie.
L’exploration de la ville est vaste. Ses nombreuses rues vous offriront des échappatoires face aux esprits qui les arpenteront. Fort heureusement, il y a un peu partout des statues Sizo sur lesquelles vous pourrez déposer une pièce pour sauvegarder votre partie et y repartie en cas de mort. Elles vous serviront aussi de points de téléportations, pratique pour éviter une longue marche périlleuse si vous souhaitez explorer profondément les secrets de la ville. Car oui, des fragments de souvenirs sont dispersés un peu partout, ainsi que des objets clés cachés derrière puzzle plus ou moins tordus.
Vous n’aurez aucune arme pour vous défendre, seule la fuite et se cacher reste la solution à votre survie.
Quelques concept arts de Yomawari Lost in the dark
Conclusion
Yomawari revient en force avec ce titre tout aussi mignon qu’horrifique. Le folklore et la culture japonaise y sont bien exploités et les jump scare bien placé pour faire sursauter les joueurs qui se seraient mis dans la bonne ambiance que requiert ce jeu. Le gameplay, bien que simpliste en somme, fonctionne bien et le sound design a son petit effet. Âmes sensibles s’abstenir, méfiez vous de son côté mignon.
Les plus
+ La direction artistique
+ Un vrai jeu d’horreur
+ Les mécaniques de gameplay
+ L’ambiance sonore
Les moins
– Uniquement en anglais
– Certains puzzles tordus
– Il faut aimer mourir plusieurs fois