Test de Demon Slayer The Hinokami Chronicles (PS5)
par Gamergirl · 17 novembre 2021
Demon Slayer the hinokami chronicles
Développeur : CyberConnect2
Editeurs : Aniplex, Sega
Genre : Combat – Action
Date de sortie : 13 octobre 2021
Demon Slayer, la saga manga écrite et dessinée par Koyoharu Gotōge et la plus populaire du moment, a droit à son adaptation en jeu vidéo. Le titre est-il destiné aux fans ou bien à un plus large public également ?
L’histoire de Demon Slayer (Pourfendeur de démons), suit les aventures de Kamado Tanjirō, l’aîné d’une famille vivant dans la montagne et vendant du charbon en ville. Un jour, alors qu’il rentrait de son expédition, Tanjirō découvrit avec horreur, le massacre de toute sa famille par un démon mangeur d’hommes. Seule Nezuko montre encore des signes de vie, mais la jeune fille est devenue un démon suite à l’attaque. Kamado Tanjirō n’aura alors plus qu’un seul but, s’entraîner ardemment pour devenir pourfendeur de démons et trouver un remède afin de guérir sa petite soeur. C’est ainsi que se présente l’histoire de Demon Slayer, mais le jeu la plutôt saccader. En effet, vous débuterez directement durant l’entraînement de Kamado Tanjirō pour se préparer à la Sélection Finale, l’examen d’entrée pour les personnes qui cherchent à devenir Pourfendeurs de démons. Vous débuterez par un combat contre Sabito où vous apprendrez les bases du gameplay. Le jeu est découpé en 8 chapitres, qui commence de la fin de l’entrainement de Tanjirō, jusqu’au train infini. Et ce n’est pas par hasard, car c’est le dernier arc sorti en film et juste avant le début de la seconde saison de l’animé. Les chapitres reprennent les moments importants de la première saison, ce qui donne un scénario totalement décousu et rempli d’ellipses. Pour ceux qui découvre ce manga avec ce jeu, comme moi, risque d’être assez perdu. Et bien que vous puissiez débloquer des fragments de mémoires, les collectibles du jeu, ils se débloquent dans un ordre illogique, je vous déconseille de les visionner aussitôt. Attendez plutôt de tous les avoir récupéré pour ensuite les visionner depuis le menu pour retrouver une chronologie plus compréhensible. Bien que le mode histoire reprenne des scènes directement tirées de l’animé, les fragments de souvenirs quant à eux sont de simples plans fixes. Malheureusement le rythme et l’immersion de l’histoire s’en trouve complètement freiné.
Comme dit précédemment, vous débutez le jeu avec un combat qui vous servira de tutoriel pour les bases. Bien qu’il se présente comme un jeu de combat avec les jauges de vie en haut de l’écran et des attaques à effectuer pour la réduire, les coups sont très limités. Il n’y a quasiment pas de combos. Vous attaquez avec carré et la touche triangle fait office de technique qui consomme la jauge du même nom. Vous pourrez parer des coups ou les contrer et c’est à peu près tout. Il y a tout de même quelques petites choses qui vont ajouter du dynamisme comme l’éveil, qui a pour but de renforcer le pouvoir ultime. Il faudra là aussi remplir une jauge pour l’utiliser. A certaines occasion, vous pourrez faire appel à un soutien, un second personnage qui viendra lancer des attaques ou vous défendre lorsque vous l’appeler. Evidemment cette action consomme une autre jauge. Les combats de boss sont un peu plus dynamiques avec une meilleure mise en scène grâce à l’apparition de QTE en fin de combat. Vous serez d’ailleurs évalué pour vos combats avec une note à la fin, la meilleure étant le rang S. C’est le seul véritable défi du jeu, qui vous permettra de débloquer des récompenses. Vous serez en général noté sur votre temps, les coups et actions effectués et les dégâts reçus. Entre ces combats et les cutescenes, vient quelques phases d’exploration. Vous pourrez avancer sur une petite zone où il y aura quelques quêtes annexes, qui sont simplement des points à examiner ou des PNJ à qui parler. Vous pourrez ramasser des fragments de souvenirs, qui vous serviront à compléter l’histoire, et des points Kimetsu que vous pourrez dépenser dans le menu des récompenses. Hormis cela, ces phases d’exploration sont assez vides et très linéaires. Bien que le don de l’odorat du personnage soit mis en avant, il n’est pas essentiel pour pister un démon vu la ligne droite souvent dressée devant. Seuls quelques endroits vous demanderont peut être d’explorer un peu plus pour tout récupérer, à cause de recoin bloqués pour vous obliger à faire un détour. On regrette d’ailleurs qu’Tanjirō ne puisse pas courir plus vite pour nous éviter cette longueur.
Demon Slayer est avant tout un jeu de combat, et donc vous aurez forcément un mode Versus. Jouable en ligne ou en local, vous pourrez en découdre avec vos amis et vos personnages favoris. Il y a également un mode entrainement qui possède une petite série de défis. Vous en aurez 3 par leçon, et pour tous les personnages. C’est l’occasion de tester les différentes techniques propres aux personnages et parfaire vos attaques si vous souhaitez tenter de décrocher tous les rangs S du mode histoire. Le plus gros du jeu repose sur les récompenses. Tout ce que vous ferez débloquera des panneaux : Obtenir des rangs S, finir l’histoire ou encore consulter les fragments de mémoires. Vous pourrez alors débloquer des images de profils pour votre carte ID, de nouvelles tenues ou encore des musiques.
Conclusion
+ Les points positifs | – Les points négatifs |
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Scénario
12/20
Graphisme
14/20
Gameplay
11/20
OST
14/20
Demon Slayer est clairement destiné aux fans de la saga tout en essayant de séduire au plus large public avec son gameplay plutôt abordable. Malheureusement, les néophytes pourront vite se retrouver perdu à cause du scénario trop saccadé et malgré l’ajout de souvenirs qui servent à compléter l’histoire, ils ne sont pas proposé dans un ordre cohérent. C’est dommage pour un manga qui mérite qu’on s’y intéresse… Ou peut-être était-ce le but ? A défaut d’un jeu fan-service.
Ce test a été réalisé à partir d’une version éditeur sur Playstation 5.
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