L’histoire de Ghost of Tsushima se déroule au XIIIème siècle, durant l’invasion mongole dirigée par Khotun Khan, sur l’île japonaise de Tsushima. Fraîchement débarqués sur les plages de l’île, les Mongols vont être accueillis par Lord Shimura et son armée de Samouraïs , dont Jin Sakai son neveu, le héro de l’histoire. Malheureusement l’armée de Samouraïs est dissoute et Lors Shimura est fait prisonnier, le Khan voulant sa soumission et le reste de l’île. Jin tente de secourir son oncle, mais le Khan finit par le jeter par dessus le pont. Jin est miraculeusement sauvé par Yuna, une voleuse qui va rapidement lui apprendre les rudiments de l’ombre, méthodes contraires l’honneur des Samouraïs. Mais Jin Sakai est bien décidé à sauver son oncle et débarrasser Tsushima des Mongols, quittent à bafouer ses traditions. Il va devoir trouver des alliés pour l’aider dans sa lutte et va rapidement se construire une renommée de Fantôme, semant la terreur chez ses ennemis.

J’ai longtemps attendu un jeu à monde ouvert qui se déroulement dans le Japon féodale, parcourant des paysages de cerisiers en fleurs sur un magnifique couché de soleil, et bien Sucker Punch l’a enfin fait ! Et c’est graphiquement ultra réussi, les paysages sont d’une beauté et le mode photo vraiment réussi permet de contempler le tout avec brio. Les décors sont variés, on a droit à une magnifique forêt dorée grâce aux arbres à feuilles jaunes qui jonchent le sol, à des plaines de plumeaux blancs qui vous carrassent au gré du vent ou encore à des vallées rouges arborées d’arables aux feuilles volantes, en passant par les montagnes enneigées.

L’ambiance sonore et la culture sont également là pour authentifier cette époque. La représentation des villages avec leurs habitations aux portes coulissantes et leurs couches. Leurs temples avec leurs pagodes représentatives, les sanctuaires et cimetières. Il y a vraiment tout ce qu’il faut. Les croyances et traditions sont également traitées comme les renards, vu comme des messagers divins, très symboliques que l’on verra un peu partout. Honorer les sanctuaires et les autels qui sont dispersés un peu partout sur l’île, ainsi que les sources chaudes où l’on peut se reposer et se ressourcer. La tradition des Haïkus, ces courts poèmes japonais qui laisseront court à votre inspiration sous l’admiration du paysage qui vous entoure.

Vous avez même la possibilité de jouer en modifiant le filtre, dont celui qui vous met dans l’ambiance des films de Samouraïs de l’époque en noir et blanc et modifiant l’effet sonore, dont le jeu s’est fortement inspiré. En parlant d’inspiration, obligé de penser à un autre jeu, c’est bien sûr Assassin’s Creed dont les mécaniques sont sensiblement identiques. Vous devrez libérer des régions, découvrir des lieux symbolisés par un point d’interrogation, escalader des montagnes pour atteindre des sanctuaires cachés, bref du Assassin’s Creed made in Samouraï.

Jin Sakai est l’un des meilleurs Samouraïs de l’île, mais l’invasion Mongole l’obligera à prendre une nouvelle voie qui va l’encontre de l’honneur d’un Samouraï, c’est à dire agir dans l’ombre et utiliser des méthodes moins conventionnelles. Vous pourrez tout de même agir en Samouraï grâce aux affrontements que vous pouvez déclencher en approchant un groupe d’ennemis. Vous les appellerez aux combats et devrez donner un coup d’épée au bon moment, une grande classe sur un ralenti. Plus vous ferez évoluer votre personnage, plus vous pourrez enchaîner d’ennemis. Votre posture est a adopter selon la classe de l’ennemi, une posture de l’eau pour les ennemis à boucliers ou une posture de la lune pour les brutes.

Le Fantôme, quant à lui, est plus discret. Il peut agir dans le dos de ses ennemis pour les éliminer, tirer des fléchettes empoisonnées ou hallucinogènes. Jin dispose de tout un arsenal pour adapter sa méthode de combat, arc court, arc long, pétards, bombes de poudre noire ou encore de l’huile pour enflammer son épée. Vous pourrez également lui apprendre des techniques spéciales, venues de légendes contées par des musiciens. Mais le plus impressionnant reste la posture du Fantôme, une attaque dévastatrice et terrorisante pour les ennemis qui déclenche un écran noir et blanc avec fond rouge lors d’une attaque.

Pour bâtir votre réputation de Fantôme, vous devrez bien évidemment parcourir les terres de Tsushima et y aider ses habitants. L’île se composent de trois grandes parties, toutes à délivrer de l’emprise mongole. Une multitude de récits secondaires vous attendront, certains plus intéressants que d’autres, et parfois très courts. La libération de camps ou de ferme vous demanderont souvent des objectifs facultatifs pour accroître votre légende, et les fouiller vous permettront de récolter des artéfacts mongols pour en apprendre plus sur cette culture.

Le jeu est façonner pour vous faire parcourir les moindre recoins de l’île, avec une multitudes de lieux à découvrir et à terminer. A la clé, de belles récompenses pour consolider votre armure, votre santé ou votre détermination. Des éléments cosmétiques sont également cachés pour n’oublie aucune petite falaise.

L’élément centrale du jeu est le vent. Grâce au pavé tactile de la manette, vous pourrez faire souffler le vent qui vous indiquera la direction à prendre pour votre prochaine objectif, et ça c’est plutôt bien fait ! Une jolie façon d’utiliser cet outil de la manette. Vous pourrez débloquer des éléments pour le vent directionnel, ce qui vous donnera une grande aide dans la recherche de certains lieux et collectibles spécifiques.