Test de God of War Ragnarok : Une suite du tonnerre ? (PS5)

Arrivée imminente du Ragnarok

Le jeu prend place directement après les événements du précédent opus, où Kratos et son fils Atreus ont appris le destin qui est tracé pour le jeune garçon, sous le nom de Loki.

Impatient d’en savoir davantage, Atreus n’hésitera pas à outrepasser les avertissements de son père pour chercher des réponses, même auprès de leur ancienne alliée et maintenant ennemie, Freya. Cette dernière ne trouvera pas de répit jusqu’à la mort de Kratos qui a tué son fils pour la sauver.

Mais cette rancœur n’est pas aussi forte que celle qu’elle éprouve envers Odin, Père de toute chose et ex-mari de cette dernière. Alors quand le Ragnarok menace et que le Dieu de la guerre Tyr se voit libérer de l’emprise d’Odin pour venir en aide à Kratos et Atreus, les anciennes alliances renaissent pour se dresser contre Asgard.

Tandis que Kratos fait tout pour protéger son fils qui commence à s’émanciper, ce dernier souhaite faire de même envers son père pour lui éviter une sombre destinée.

Le scénario de cette suite prend le temps à se mettre en place, comblé par de nombreux dialogues durant les phases d’exploration. Un peu à la manière d’un film comme en a l’habitude Sony avec ses grosses licences, mais les rebondissements tiennent en haleine et les intrigues liées aux différents personnages sont bien développées. Atreus a grandit et à prit en maturité. On peut le suivre durant des chapitres dédiés, renforçant l’attachement au personnage. Comptez tout de même une bonne vingtaine d’heures pour venir à bout du scénario du jeu !

Les anciennes alliances renaissent pour se dresser contre Asgard

Des combats toujours aussi épiques

Le gameplay est hérité de l’opus précédent sans vraiment trop de nouveautés. Nous disposons toujours de la hache de glace qui peut être lancée et rappelée (toujours aussi jouissif ça), des deux lames du Chaos et ses flammes ardentes et du boucliers qui sera d’une grande aide pour les contres et briser les garde ennemi pour l’étourdir. Une nouvelle arme fera son apparition, une lance. Elle a la particularité de se décupler pour vous permettre d’en lancer plusieurs sur les ennemis puis de les faire exploser pour amplifier les dégâts. Elle vous servira aussi dans l’exploration pour atteindre des zones inaccessibles .

Une nouvelle magie sera ajoutée aux flèches d’Atreus vous permettant de la combiner avec les éléments des armes de Kratos pour les étendre. Elle pourra également infliger des malus aux ennemis durant les combats.

Vous devrez de nouveau débloquer des compétences de vos armes avec l’expérience gagnée en combat et cette fois, vous pourrez y ajouter des bonus passives. Pour cela, il faudra au préalable remplir des conditions en réalisant un certain nombre de fois une attaque débloquée pour l’améliorer.

En combat, vous pourrez faire appel aux flèches d’Atreus tandis qu’il se bat lui aussi. Vous pourrez aussi débloquer des améliorations pour qu’ils étourdissent davantage les ennemis pour saisir l’occasion. Les coups de grâce sont toujours aussi grandiose, surtout face aux ennemis imposants, et les combats épiques, parfois filmé de manière cinématographique.

Il y aura des phases où vous contrôlerez Atreus. Le jeune homme est bien plus vif que son père. Il peut se battre au corps à corps où à distance avec les flèches. A certaines occasions il possèdera même une épée, Ingrid, qui combattra d’elle même bien que vous puissiez lui donner quelques ordres. L’atout majeur du garçon est sa capacité de pouvoir se transformer en loup ou en ours, là où Kratos peut utiliser sa rage. Côté père ou côté fils, les affrontements seront nombreux et intenses.

L’atout majeur du garçon est sa capacité de pouvoir se transformer en loup ou en ours

Un contenu colossal

La trame principale vous prendra déjà une bonne vingtaine d’heure pour être bouclée, mais rajoutez le double si vous comptez explorer les moindres recoins des Neufs Royaumes. Même si au premier abord les quelques 400 collectibles à récupérer semblent être là pour rallonger la durée du jeu, en réalité ils vont conduiront à des petits extras qui complètent le jeu. En effet, trouver les 48 corbeaux d’Odin vous conduiront vers un lieu secret où vous attend un redoutable boss, les coffres légendaires renformes des armures pour être mieux parer à ce genre de combats. Les services sont des quêtes annexes, qui elles bien souvent permettent de compléter la trame principale, en revoyant certains personnages secondaires par exemple.

Les portails mystiques vous permettront de voyager librement entre les différents royaumes et d’accéder à bons nombre de zones, certaines fois accessible uniquement après avoir terminé l’histoire. Des zones sont explorables selon des armes et pouvoirs spécifiques, vous forçant à revenir plus tard. Il n’y a pas de grand monde ouvert dans God of War Ragnarok, mais les différentes zones sont assez vastes comme ça pour vous permettre d’explorer quasi de la même façon. Certaines sont même explorables avec l’aide d’une barque ou de chiens de traîneaux pour allez un peu plus vite.

Les services sont des quêtes annexes, qui elles bien souvent permettent de compléter la trame principale

Une OST électrisante

La musique du jeu est de nouveau composée par Bear McCreary et il a une nouvelle fois fait ça avec brio. Rien que le musique theme est excellent et est sublimé lors de l’attaque finale du jeu qui donne les poils.

Les fonds sonores de l’exploration accompagne à merveille le voyage et les combats sont rythmés à souhait.

La version française est de qualité. Je joues bien souvent en VO, mais Sony fourni des VF vraiment sympas. Evidemment, la VO n’est pas en reste avec le retour de l’acteur Christopher Judge (Stargate) sous les traits de Kratos.

Quelques concept arts de God of War Ragnarok

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Conclusion