Test de Overdriven Reloaded Special Edition sur Nintendo Switch
Le développeur français de TOMAGameStudio ressort, dans une version complète, son shoot’em up nommé Overdriven Reloaded Special Edition.
Le shoot’em up à la française
Créé par Thomas Casamento de TOMAGameStudio (The One Man Army Game Studio), Overdriven Reloaded parait en 2016 entant la suite de Overdriven sortie en 2012. Uniquement sorti sur Xbox One l’année dernière, Overdriven Reloaded Special Edition débarque maintenant sur Nintendo Switch. Ayant fait les beaux jours du retrogaming, le genre shoot’em up se fait plus discret à côté des jeux masse multijoueur et d’aventure qui pullulent depuis quelques années. Mais le genre est loin d’être oublié, surtout pour les plus nostalgiques qui se rappellent encore de leurs séances sur Space Invaders, pour ne citer que lui, et de l’intérêt de plus en plus fort pour le retour des grands classiques de notre enfance.
Un gameplay dans tous les sens
La prise en main du vaisseau est très fluide. On peut le déplacer de part et d’autre de l’écran avec une grande facilité et l’accessibilité des divers armements est très bonne sur la Switch. En mode portable, il est agréable de lancer une petite session de jeu avec sa maniabilité souple. Le mode histoire nous propulse dans 10 niveaux où il faudra trouver et récupérer des artefacts alien pour pouvoir progresser. Grâce à votre vaisseau, vous devez tirer et détruire les ennemis qui se dresserez sur votre passage au fur et à mesure que l’écran défile. La progression se fait verticalement dans l’espace et planètes que vous traversez. Armé de tirs rapides, d’un laser et de grenades, vous devez détruire à peu près tout sur votre passage tout en subissant des attaques de toute part. Bien que ça soit jouissif de tout éclater et récupérer les nombreuses étoiles et items qui en découlent, il faut accepter de s’en prendre plein la coque dû aux nombreux projectiles quasiment impossible à esquiver vu la quantité qu’il peut y en avoir. Ça rend pour le coup l’écran totalement chaotique et ça part dans tous les sens. N’étant pas habituée au genre et aimant l’organisation, il m’a fallut un temps d’adaptation pour me repérer dans les différents niveaux proposés. Heureusement, il y a 4 modes de difficulté possible, du facile au cauchemar, dont ce dernier n’a fait qu’une bouchée de ma personne. Le jeu est ainsi accessible aux débutants comme aux plus aguerris dans le genre où ceux qui voudraient s’y remettre doucement.
Une version très complète
En plus de son mode histoire et ses 10 niveaux qui vous occuperont dans la complétion de vos 50 artefacts alien et peut même se jouer jusqu’à 4 joueurs local, Overdriven Reloaded Special Edition propose bien d’autres mode de jeux. Il y a le classique mode arcade, qui vous propose de refaire le jeu mais avec seulement 3 crédits, préparez-vous donc bien avant sur le mode histoire. Si ce mode n’est pas assez dur pour vous, alors vous pourrez tenter le mode maniaque qui ne vous montre pas votre barre de vie et augmente la difficulté du jeu. Les experts pourront s’adonner à l’objectif du 1CC (one credit count) s’ils se sentent d’attaque ! Ceux ayant terminé l’histoire, pourront se lancer dans la ruée sur le boss, disponible dans les mini-jeux, qui vous fait enchaîner tous les boss rencontrer sur le jeu. Les autres mini-jeux comportent des défis, au nombre de 7, qui vous demanderont de réaliser des tâches spécifiques sur différents niveaux de l’histoire. Vous pourrez également tester le mode La ligne qui vous demandera de défendre une ligne que les adversaires ne devront pas franchir. Enfin le reflexe-couleur fera appel à votre dextérité pour associer les couleurs de votre vaisseau à celles des pierres qui barrent votre route pour pouvoir les faire exploser, à travers 50 cartes. On retrouve d’ailleurs des extraits de ce mode dans l’histoire.
Conclusion
+ Les points positifs | – Les points négatifs |
---|---|
|
|
Overdriven Reloaded Special Edition propose un shoot’em up généreux en contenu à travers un mode histoire de 10 niveaux et plusieurs mini-jeux, qui pour certains contiennent jusqu’à 50 cartes à explorer. Cette version sur Nintendo Switch utilise pleinement son côté portable avec sa maniabilité et son plaisir d’y faire quelques parties pendant vos trajets. Accessible aux novices et proposant du challenge pour les plus experts, le jeu saura contenter tout le monde.
Ce test a été réalisé à partir d’un code éditeur sur Switch