Test de The Lost Child : Dieu vous a choisi !
Le J-RPG The Lost Child arrive en Occident après une sortie japonais l’année dernière. Incarnez Hayato, élu par Dieu pour sauver la race humaine.
De l’occulte à l’astral
The Lost Child vous met aux commandes de Hayato Ibuki, un journaliste spécialisé dans l’occulte pour le magazine LOST. Un jour, il mène une enquête sur d’étranges suicides survenus dans le métro de Shinjuku. C’est alors qu’une ombre mystérieuse le pousse vers les rails, mais Hayato est sauvé in extremis par une jeune femme aux cheveux violets. Avant qu’il n’ai pu la remercier, elle disparaît en lui laissant une mallette enchaînée. Il fera par la suite la rencontre de Lua, une Ange qui lui annonce qu’il est Élu et lui confie le « Gangour » qui reposait dans la mallette, une arme capable de capturer les démons et les Anges déchus. Grâce à cette arme, ils partent dans les différents donjons du pays où leurs captures transformeront les ennemis en puissants alliés, afin de résoudre les mystères qui entourent les obélisques et le combat des Anges et des démons.
Du donjon et du visual novel
Le jeu est un J-RPG mêlant le genre visual novel et le RPG d’exploration de donjons façon old school. On retrouve des cinématiques animés pour introduire des scènes importantes, le reste du jeu est narré en visual novel avec les images des personnages apparaissant lors de leurs dialogues, hormis Hayato que vous incarnez. Vous retrouverez des menus pour interagir dans vos déplacements dans la ville-même entre les différents magasins et votre bureau, et le reste du pays pour explorer les donjons. Les moments où vous êtes réellement aux commandes des personnages, est dans les donjons et les phases de combats du jeu. L’interaction avec les PNJ pour le recueillement d’informations sur vos investigations se font également avec un menu. L’exploration des donjons se déroule case par case où vous découvrez la carte avec vos déplacements. Ces donjons ont de nombreux sous-sols et de zones cachées qui vous demanderont de résoudre énigmes et puzzles pour pouvoir y accéder.
Capture et karma
Le système de The Lost Child repose sur la capture des différents ennemis rencontrés. Grâce au « Gangour » Hayato peut les capturer pour les intégrer à son équipe. Avant cela, il faudra les purifier grâce au karma récupérer en fin de combat ou selon les choix de réponses rencontrés pendant l’histoire. Il y a trois couleurs de karma pour les trois sortes d’ennemis : rouge pour les démons, violet pour les Anges déchus et bleu pour les Anges. Le karma sert aussi pour augmenter en niveau les nouveaux alliés, ils ne gagnent pas d’expérience en fin de combat contrairement à Hayato et Lua. Arrivé à un certain niveau, l’astral ne peut plus augmenter, mais vous pourrez augmenter son grade et refaire évoluer son niveau qui est retombé à 1. Il augmentera davantage dans ses statistiques. Chaque astral peut également apprendre des compétences durant les combats. Ces compétences peuvent d’ailleurs être transféré d’un astral à l’autre pour vous composer une équipe d’élite.
Graphismes et interface
The Lost Child dispose d’une grande partie visual novel qui propose des dessins soignés. Mais lorsque l’on passe à la 3D, les graphismes sont vieillot, faisant penser à un jeu de l’ancienne génération et non actuelle. En effet, les donjons sont en manque de textures et de vie souffrant d’une vision répétitive. Il en est de même pour les interfaces des menus, aussi bien que pour le menu jeu ou les menus de navigations des déplacements. Le design est encore en dessous de ce que l’on pourrait proposer maintenant, rendant les interfaces moins attrayantes lors de leurs utilisations.
Conclusion
+ Les points positifs | – Les points négatifs |
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The Lost Child est un bon J-RPG pour les amateurs d’exploration de donjons old shool. Mêlant le visual novel et le RPG, la narration de l’histoire est bien tenue et intéressante pour les amateurs de faits bibliques entrecroisant Anges et démons. Son système de captures d’Astral pour les rallier à votre équipe, vous permettra de composer une armée sur mesure et passer des heures dans l’exploration des donjons pour y trouver tous leurs secrets.
Ce test a été réalisé à partir d’une version éditeur